Lire.
C’est d’abord quelque chose qui arrive comme un pouvoir magique durant l’enfance.
On se met à comprendre le monde qui nous entoure. On lit compulsivement les noms de commerces, les affiches publicitaires.
On prend de l’assurance, on arrive à lire soi-même un tout premier livre.
On apprivoise un plaisir silencieux, né de la solitude et de l’imagination.
La lecture devient notre repère.
On tombe dans les livres des adultes, trouvés dans la bibliothèque des parents. On brûle les étapes, on découvre, de l’intérieur, un monde mystérieux.
On ne comprend pas tout, mais on s’en fout. C’est une aventure.
On vit de nouvelles passions, on se lie d’amitié avec les héros de nos romans.
On tombe sur LE roman.
Celui qui transforme.
Ce n’est pas un cliché. Un roman peut changer une vie.
Vous connaissez la sensation… lorsqu’on sait que notre roman nous attend… Le bonheur de retrouver son livre, comme si on retrouvait ses ami.e.s. On lit partout, dans le lit, dans le bain, dans la rue, dans le parc, dans l’auto.
J’ai commencé à lire les grands romans dans une période où le lecteur en moi était dans sa plus grande forme. Une époque où tout semblait pâle en comparaison avec lire un bon livre!
J’étais disponible, oui, mais aussi un peu chanceux.
Je suis tombé sur les bons classiques au bon moment.
Des histoires qui nous happent, des romans qu’on termine en vivant même un petit deuil.
Est-ce que le prochain sera à la hauteur? Il arrive qu’on soit sur une lancée : un roman après l’autre, des expériences différentes, mais toujours réjouissantes.
Le plaisir est à chaque fois renouvelé.
Puis quelque chose se produit.
C’est un nouveau livre.
On n’est qu’au début.
Est-ce un essoufflement? Parce qu’on lit et on pense à autre chose…
« Avant 100 pages, on ne peut pas vraiment juger. »
« C’est censé être un chef d’œuvre. »
On est peut-être juste fatigué? Revenons-y demain.
Sauf que le lendemain, on a toujours l’impression qu’on est en train de lire un roman OBLIGATOIRE, comme lorsqu’on était à l’école.
Un jour, on saute un rendez-vous, puis un autre, puis un autre.
Quelques mois plus tard, on pourra le dire : on n’a jamais fini le livre. Parce que c’était d’un ennui mortel.
Dans mon cas, ce roman maudit a été le fameux Ulysse de James Joyce.
Chef d’œuvre d’entre les chefs-d’œuvre (oui oui, ça va). J’ai réussi à le finir, mais à quel prix?
Après ça, j’étais tellement à bout de souffle, je ne suis pas revenu à la lecture pendant des mois.
Entouka, pas de romans. J’ai lu autre chose.
J’ai lu sur le monde, la gestion du temps, la gestion du stress. Mais les guides et les livres de développement personnel ne comblent pas le besoin d’être transporté, transformé.
Et s’il existait des livres remèdes? De grands romans, des récits passionnants qui nous feraient retomber en amour avec la lecture.
Ces livres existent. Il faut juste les rencontrer.
J’ai recommencé à lire des classiques.
Et, ce faisant, j’ai décidé de documenter le processus.
Je ne suis ni historien ni critique littéraire.
Je partage mon avis, mon point de vue, évidemment très subjectif.
C’est l’avis d’un lecteur ordinaire.
Un lecteur qui cherche à vivre quelque chose de puissant et qui ne craint qu’une seule chose : l’ennui.
Le club de lecture se veut un guide pour éclairer notre aventure littéraire.
Parce que, le vrai défi, c’est de faire la bonne lecture, au bon moment.
En espérant vous aider à trouver LE livre.
Le grand livre qui vous fera voyager.
Joignez le club et découvrez les 3 livres remèdes pour redonner le goût de lire.